Article Paris Art sur Pius Fox
May 26, 2016
AGENDA / ART
Pius Fox
Il y a dans les peintures de Pius Fox une référence fréquente au passe-partout qui délimite la taille de l’image, qui détermine ce qui est à l’intérieur ou à l’extérieur, qui permet à l’artiste de poser les bases de sa représentation du monde. Les tableaux exposés, souvent de taille réduite, se caractérisent par une précision aigue qui confère à leur discrétion l’impression de toujours flotter à la surface de la toile.
Ce qui permet également de reconnaître d’un coup d’œil les toiles de Pius Fox c’est sans doute la sensibilité nuancée avec laquelle il travaille les couleurs. Loin de se jeter à nos regards – souvent même douces –, elles emplissent la toile timidement, en signalant ainsi à l’observateur toute la densité de la matière. La gamme chromatique employée contribue également à rendre possible le mouvement de réciprocité entre l’abstraction et la figuration, accentué par l’utilisation de tracés et de lignes qui s’immiscent comme une velléité discrète de faire surgir une image ou figure familières.
Les tons utilisés ne sont que rarement des couleurs pures et vont souvent chercher du côté de gris teintés. La peinture de Pius Fox est faite de tons qui s’agrandissent dans la mémoire, de couleurs à la beauté légèrement surannée. Ceci est sans doute à l’origine du sentiment de familiarité éprouvé face aux œuvres, comme si regarder cette peinture enclenchait le souvenir nébuleux d’un déjà-vu.
Sur le plan formel, le passage des petits formats de quelques centimètres aux tableaux pouvant avoisiner les deux mètres de hauteur ne se joue pas sur un simple changement d’échelle mais sur une modulation de la surface, une manière différente de pratiquer la peinture. Les œuvres les plus réduites ont souvent des dimensions inférieures au A4 d’une feuille de papier et, ce n’est pas anodin, leurs formats sont souvent proches de ceux des tirages photographiques standards développés pour les pellicules argentiques.
L’œuvre de Pius Fox s’inscrit autant dans un héritage de la peinture abstraite que dans celui, très hétérogène, d’une histoire du plaisir de peindre. La qualité organique de ses œuvres qui refusent la distinction entre la figuration et l’abstraction leur donne une consistance tout en les maintenant dans une sensibilité et dans un rapport charnel au réel.
Vernissage
Samedi 9 avril 2016, 14h-19h
Informations
6, rue du Terrail
63000 Clermont-Ferrand

Pius Fox, Sans titre, 2016, TM sur papier, 30 x 23 cm

Pius Fox, Sans titre, 2011, huile sur papier, 40 x 30cm
Le galeriste
Presse Katrin Bremermann
May 24, 2016
Artpress Octobre 2015
November 05, 2015
Bernard Vidal
Le Galeriste
Somogy
« Le monde est un théâtre. De la galerie, on voit les collectionneurs comme de son balcon. » Dans une tonalité intimiste , Bernard Vidal, vingt-cinq ans après l’ouverture de la galerie Vidal-Saint Phalle, livre un florilège des expériences professionnelles et artistiques qui ont jalonné son parcours. Il se plaît à organiser ses écrits comme il pense l’art / une suite de tableaux agencés en une plaisante variation. plusieurs anecdotes drolatiques se donnent comme clé de voute du récit : des arnaques d’un collectionneur sans le sou à la fièvre acheteuse compulsive d’un François Larsen dit Larsen-Lupin, en passant par les mondanités des vernissages et les attentes interminables dans les foires où le galeriste, comparé au forain, « attend le client ». Aux souvenirs empreints d’une émouvante authenticité, Vidal appose par touches ses réflexions autour de la peinture, de la beauté, de l’abstraction, et même de Cézanne ou du plus lointain Baldovinetti, et propose des constats variés sur les vices et coutumes du métier: de la faculté des enfants à transformer une galerie en cour de récréation ou de l’inutilité du livre d’or.
Organigramme amusé des différents protagonistes de la société artistique , Le Galeriste passe en revue l’adjointe de la culture, l’expert, le collectionneur, le conservateur, l’artiste (Victor l’ahuri, la colérique Aurelie, le susceptible Cavaillès, Natta Konycheva, Max Neumann et les autres). Avec l’élégance qui le caractérise, son oeil critique et sa sensibilité artistique, le galeriste compose avec la naïveté, le caractère parfois pompeux, l’excentricité et l’enthousiasme de ces acteurs. Et le charme opère. Avec nostalgie et humour, dans un style coloré, animé et poétique, il donne vie au théâtre de l’art contemporain.
Raphaëlle Romain
ArtPress Octobre 2015
Télérama Sortir 01 /2015
January 28, 2015
Après Francis Bacon, Lucian Freud ou encore Frank Auerbach, la peinture britannique est toujours en veine si l’on observe bien la renommée et la vitalité d’un Peter Doig ou d’une Fiona Rae. C’est donc avec curiosité qu’il faut aller voir un artiste d’outre-Manche peu connu sous nos contrées, montré à la galerie Vidal-Saint-Phalle. La première exposition d’Andrew Seto, né en 1966 à Edimbourg et installé à Londres, montre une suite de petits tableaux, tous du même format, légèrement empâtés, qui déclinent, en variations abstraites, les motifs géométriques et les polyèdres enluminés, prétextes à la rythmique des couleurs et des tons gris et terre. On suit à l’œil cette apparition.
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