Pizzi Cannella

Œuvres récentes

13 septembre – 23 octobre 2014

Catalogue disponible

 

Piero Pizzi Cannella est né en 1955 à Rocca di Papa, Italie. Il vit et travaille à Rome.

Il a commencé à peindre très jeune ;  Il a suivi, à partir de 1975, les cours de peinture d’Alberto Ziveri à l’Academia di Belli Arti de Rome tout en s’inscrivant aux cours de philosophie de l’Université La Sapienza. Sa première exposition personnelle a eu lieu en 1978 à la galerie La Stanza de Rome. En 1982, il a installé son atelier dans l’ancienne usine de pâtes Cerere dans le quartier de San Lorenzo, d’où le nom d’ « Ecole de San Lorenzo » qui a réuni également Bruno Ceccobelli, Gianni Dessi, Giuseppe Gallo, Nunzio et Marco Tirelli.

Suivirent, dès cette date, une centaine d’expositions en galeries tant à Rome (et principalement à la galerie L’Attico) qu’à New York (à la galerie Annina Nosei), à Berlin, Bâle, Milan, Sienne et Florence, Vérone, Singapour.

La galerie Vidal-Saint Phalle l’expose depuis 1990 à Paris. Cette exposition personnelle est la huitième à la galerie.

Dans le même temps, musées et espaces publics ont consacré à Pizzi Cannella des expositions personnelles :

principalement, le Museo Civico di Gibellina (1991), la Spedale Santa Maria della Scala de Sienne (1997), le Museo Archelogico Regionale d’Aoste (2001), le Centro Internazionale d’Arte Contemporanea de Genazzano (2003), le Teatro India de Rome (2004), le Museo d’Arte Contemporanea de Rome (2006-2007), l’Hôtel des Arts de Toulon (2004), la Scuderie Reale Le Pagliere du Palais Pitti, Florence (2010), le Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne (2011), la Galleria d’Arte Moderna d’Udine (2011), le Museo Internazionale delle Ceramiche (2013).

Enfin, les œuvres de Pizzi Cannella sont présentes dans de nombreuses collections publiques et notamment à la Galleria d’Arte Moderna de Bologne, à San Giorgio in Poggiale à Bologne, au Palazzo Reale de Milan, au Macro de Rome, à la Galleria d’arte Moderna de Turin, au Musée d’Art Contemporain de Pékin, au Museo Mumok de Vienne, au Musée d’Art Moderne de Saint Etienne, à l’Hôtel des Arts de Toulon.

Le critique italien Achille Bonito Oliva défend depuis de très nombreuses années le travail de Pizzi Cannella.

Voilà notamment ce qu’il écrit   (2004) :

« Dans un nomadisme qui fait partie de sa nature, et libéré de tout dogme créatif, Pizzi Cannella aborde la peinture avec un sens de la nécessité et un plaisir de sa pratique…La peinture pour Pizzi Cannella est le fruit d’un processus de permanente contamination d’une image à l’autre ; celle-ci est maculée, esquissée ou parachevée, submergée par un réseau de signes rapides, par des attaques et des intrusions. Vitesse et décélération sont les tempos de l’exécution et de la perception. Vitesse, car la main du peintre se meut librement autour des obligations de la ressemblance. Décélération quand il s’agit de revenir avec la main  sur les contours de l’image, de modifier sa construction ou d’en prolonger les limites. »

L’exposition « Nero d’Avorio » (« Noir d’Ivoire »)  réunit essentiellement 14 tableaux, du même format 140 par 100, sur panneau de bois et de ce même noir retenu « d’Ivoire » ni brillant ni terne, le noir de Pizzi Cannella.

Les images qu’a réalisées l’artiste pour l’exposition puisent dans le vaste registre de son iconographie et évoquent Rome et ses fêtes nocturnes, les robes des Belles, les lustres au plafond des palais, les éventails, les salamandres qui courent sur la pierre, les chaises luisant après la pluie, les cathédrales d’Orient et leurs dômes imaginaires.

 

Piero Pizzi Cannella, "Ballo D'oriente", 2014, techniques mixtes sur panneau, 142 x 102cm
Piero Pizzi Cannella, « Ballo D’oriente », 2014, techniques mixtes sur panneau, 142 x 102cm

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