Presse Pizzi Cannella

 

  • Liberation  du 22 mars 1990

Fer de lance, avec Nunzio, Dessi, Gallo, de la nouvelle école romaine (assez peu connue en france) Piero Pizzi Cannella n’avait encore jamais eu d’exposition personnelle à Paris. Maintenant c’est donc fait. Avec une serie de toiles et de dessins dans lesquels il reste fidèle à sa demarche, caractérisée par l’evocation de formes simples, contours d’objets familiers (vases chaises) qu’il ne represente pas, mais qu’il presente simplement dans un jeu d’espace et de surface, de mise en lumière et de tons sourds, d’attente et de mémoire, pour les faire parler de l’interieur et pour selon l’expression d’achille Bonito Oliva “evoquer le squelette des choses”

5 février 2008

  • Pariscope 6 février 2008

De simples feuilles de papier. De ces papiers “faits à la main”, un peu rustiques, bruts, sepia, plein de charme. Du charme necessaire pour que ce romain rêveur et enchanteur y depose des traces memorielles, comme si son fusain ou son tableau étaient charges de souvenirs. Des riens, des traces fugaces de grandes et petites emotions, des objets, une silhouette de monument, une sempiternelle robe, ses habituels petits lézards, un éventail, qu’il accompagne quelquefois de mots à la limite de l’évocation… “Orientale”, “Grand Hotel”, “Pulcinelle”, “Salon de musique”… Des mots qui laissent vagabonder notre esprit et derrière lesquels on imagine bien des moments de bonheur ou de tristesse. Les aspérités d’une vie. Et si l’on est un brin romantique, il émane de tout cela des évocations fugitives d’amours italiennes comme celles qu’a, en son temps, laissées dans notre mémoire une certaine Dominique Sanda, belle et diaphane, évoluant dans le jardin des Finzi Contini. Il y a des battements dans les feuilles de Pizzi Cannella, ces petits pas que la mémoire pose en jalons d’une intimité remémorée. On se plait à réver. Et dans le chaos actuel dont l’art se fait trop bien et trop souvent l’echo, voir que l’on vient nous parler de l’essentiel en évoquant le fugace nous rappelle que le bonheur et la tristesse ne sont que d’âme, le reste on nous en rebat un peu trop les oreilles. Laissons nous aller…

  • Telerama  30 janvier 2008

 L’artiste romain montre des oeuvres sur papier ; les pages d’un album personnel où l’on retrouve quelques unes de ses figures fétiches – petite robe, salamandre, collier de perles, gerbe de blé,  de cathédrales. Autant de motifs tracés d’un trait charbonneux et flottant dans l’espace qui semblent un alphabet sentimental, entre Giotto et Fautrier, de formes en germe et d’une élégante vie…

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