7 janvier – 21 février 2012
La galerie Vidal-Saint Phalle est heureuse de présenter le travail récent de trois artistes avec lesquels elle collabore depuis de nombreuses années.
Martin Assig est né en 1959 à Schwelm, Allemagne, et vit et travaille à Berlin et Brädikow.
Principales expositions publiques (sélection) :
Musée des Beaux-Arts de Sarrebruck, Centre d’art Reina Sofia, Madrid, Neues Museum Weserburg, Brême, Centre d’art Caja de Burgos notamment.
Sont présentés à cette exposition différents travaux récents :
Une suite de pastels sur papier, dont le titre générique « St Paul » rend hommage à Paul Klee – des peintures à l’huile de petit format, peintes sur des tableaux d’amateurs dont elles laissent visibles certains éléments – et de grandes encres sur papier.
Martin Assig associe de la cire industrielle aux différents mediums qu’il utilise, étant attaché à l’effet particulier de transparence que donne la cire. Dans ses travaux, il aime également évoquer sa vie intérieure, les pensées qui l’animent : des mots traversent ses œuvres, mots sérieux, mots qui questionnent et parlent d’une volonté de retour à l’essentiel.
Tony Bevan est né en 1951 à Bradford, Angleterre, et vit et travaille à Londres.
Principales expositions publiques (sélection) : Musée Maillol, Paris, The Israel Museum, Jérusalem, Ivam, Valence, Espagne, Whitechapel gallery, Londres, National Portrait Gallery, Londres, Today Museum, Beijing, notamment.
Le travail de Tony Bevan se poursuit autour de deux thèmes principaux, les «architectures », dont les motifs évoluent au fil du temps, et les «têtes » ou autoportraits. Ces deux thèmes tendant à s’entrecroiser, les caractéristiques du visage étant abandonnées au profit d’un enchevêtrement de lignes essentielles. Dans cette exposition, certains visages empruntent une forme nouvelle ( « Le sourire » ) tandis que d’autres poursuivent certaines références précédemment faites, notamment au sculpteur du 18ème siècle, Messerchmidt.
Tony Bevan utilise essentiellement le charbon de bois et l’acrylique, travaillant à plat sur le sol de son atelier. Il dessine préalablement au charbon de bois avant de recouvrir ce trait initial d’acrylique. Par la seule force du trait, le charbon de bois tend à se fragmenter et à se disperser sur le support.
Max Neumann, né à Sarrebruck en 1949, vit et travaille à Berlin.
Principales expositions publiques (sélection) : Musée Folkwang d’Essen, Musée du Schleswig-Holstein, Musée des Beaux-Arts de Sarrebruck, Musée d’Ixelles, Bruxelles notamment.
La figure est le principal sujet de Max Neumann. Une figure souvent privée de traits distinctifs où peut manquer le regard, ou la bouche, ou une oreille. Ces figures sont rarement des portraits – le visage de quelqu’un en particulier, saisi dans sa singularité- ou les archétypes d’un caractère ou d’un état particulier. Ce sont des moments de la conscience, des paysages d’inquiétude que nous voyons de loin et à distance. Nul drame, familier ou tragique, que nous soyons contraints de partager.
Ces dernières années, le travail de Max Neumann s’est enrichi d’un changement des techniques utilisées, travaillant plus fréquemment à l’huile, de façon plus serrée, le trait plus dessiné, les couleurs posées différemment, acidulées.